Moins d’un an après l’approbation par les ministres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), rassemblés en décembre 2024 à Bamako au Mali, de la proposition de création d’une Fondation par la banque, l’initiative progresse de manière significative.
Le Conseil d’Administration de la Fondation BOAD s’est réuni au siège de la Banque tandis que certains administrateurs suivaient la réunion en ligne, pour leur session ordinaire, le 10 octobre 2025. Serge Ekué, président de la Banque Ouest Africaine de Développement, qui préside le Conseil d’Administration de la Fondation BOAD, a dirigé les travaux.
Cette Fondation est « l’extension naturelle de la mission de la Banque, celle de contribuer au développement économique tout en renforçant la dimension humaine et sociale de notre action commune », a expliqué M. Ekué à l’Agence Togolaise de Presse (ATOP).
« Cette première réunion du Conseil a permis d’établir une gouvernance solide et transparente tout en définissant clairement les moyens d’action et le cap stratégique ambitieux de la Fondation. Le Conseil a ainsi jeté les bases d’un démarrage efficace et opérationnel », précise la Banque.
Les administrateurs ont examiné et approuvé des dossiers fondamentaux officialisant le cadre de travail de la Fondation, notamment le règlement intérieur, les nominations de l’organe exécutif et la délégation de pouvoirs prévues par les statuts, la création de deux fonds ad hoc essentiels pour la mise en œuvre des actions : un fonds de solidarité d’urgence et un autre consacré à l’étude, la culture et la connaissance, et les grandes orientations pour l´élaboration du plan stratégique 2026-2028. Un point sur l’état d´exécution du programme intérimaire de mécénat en cours a également été fait.
Un outil de solidarité crédible au service des plus vulnérables
Selon l’agence de presse qui l’interrogeait, le président Serge Ekué a ouvert la réunion sur trois vœux pour permettre à la Fondation de maintenir « sa légitimité » et devenir « un acteur de référence de la philanthropie d’impact en Afrique de l’ouest ». Il espère que la Fondation devienne rapidement « un outil de solidarité crédible au service des plus vulnérables, un catalyseur de partenariats, capable de mobiliser les fondations, ONG et acteurs privés autour de nos causes communes ». M. Ekué souhaite enfin que la Fondation « incarne durablement l’engagement de la BOAD en faveur d’un développement inclusif, durable et profondément humain ».
En clôture des travaux, il a exprimé une vision forte pour l’avenir et a réitéré son souhait de voir la Fondation devenir rapidement un outil de solidarité crédible au service des plus vulnérables.
